Les États-Unis organisent un sommet mondial sur la sécurité AI en novembre

JAKARTA – L’administration du président américain Joe Biden a annoncé son intention d’organiser un sommet mondial sur la sécurité de l’intelligence artificielle (IA) du 20 au 21 novembre à San Francisco. L’événement sera présidé par la secrétaire américaine du Commerce, Gina Raimondo, et le secrétaire d’État, Antony Blinken, qui vise à renforcer la coopération internationale dans le développement d’IA sûr, fiable et garanti.

Le sommet sera la première réunion d’un réseau international d’agents de sécurité d’IA, qui comprend des pays tels que l’Australie, le Canada, l’Union européenne, la France, le Japon, le Kenya, la Corée du Sud, Singapour, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Les technologies d’IA, en particulier les générateurs d’IA capables de générer des textes, des photos et des vidéos par ordres, ont suscité des inquiétudes concernant leur impact sur les emplois, les élections et les risques possibles.

Gina Raimondo a d’abord annoncé la création de ce réseau international lors du sommet de l’IA à Séoul, en Corée du Sud, en mai. L’objectif de la réunion à San Francisco est d’encourager la collaboration technique entre les deux pays avant une réunion de suivi à Paris en février.

La réunion impliquera des experts techniques de chaque État membre pour discuter des priorités dans la sécurité d’IA et améliorer la coopération et le partage de connaissances à l’échelle mondiale.

En outre, la semaine dernière, le département américain du Commerce a proposé des exigences de rendement des programmes d’IA avancés et des fournisseurs de computing en nuage pour s’assurer que la technologie est sûre et capable de faire face aux cyberattaques. Cette décision est intervenue dans un contexte d’obstruction de l’action législative au Congrès concernant la réglementation de l’IA.

En octobre 2023, le président Joe Biden a signé un ordonnance exigeant que les développeurs de systèmes d’IA potentiellement posent des risques pour la sécurité nationale, l’économie ou la santé et la sécurité publique américaine, signalent au gouvernement les résultats des tests de sécurité avant de pouvoir être publiés au public.