L'Australie révoque une médaille de prix à plusieurs combattants pour des crimes de guerre présumés
JAKARTA - Le gouvernement australien révoquerait jeudi le prix militaire d’un groupe de combattants de guerre, lié à des accusations de crimes de guerre présumés en Afghanistan, a annoncé jeudi le ministre de la Défense Richard Marles.
Une enquête de quatre ans menée par le major général Paul Brereton a conclu qu’en 2020, il existe des informations fiables sur les meurtres illégaux présumés de 39 personnes par ou impliquant 25 membres de l’armée australiens, dans le cadre d’une culture forcée par les jeunes recruteurs à tuer des prisonniers incapables de « verser du sang » pour le combat.
Dans le cadre de la soumission des recommandations définitives de l’enquête, connue sous le nom du rapport de Brereton, le ministre des Affaires étrangères Marles a écrit à plusieurs officiers en service en Afghanistan pour leur dire que les médailles accordées à la dévotion seraient retirées.
« Les accusations faisant l’objet du rapport de Brereton sont peut-être les accusations les plus graves des crimes de guerre australiens de notre histoire », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Marles au Parlement jeudi.
« Ce sera toujours une question de honte nationale », a-t-il déclaré.
Le gouvernement n’a pas mentionné le nom du combattant perd le prix ou combien cela sera affecté.
Sur la base des recommandations du rapport, 19 membres de l’armée australienne ont été actuellement et auparavant dirigés vers un enquêteur spécial pour déterminer s’il y avait suffisamment de preuves pour déposer des poursuites.
Auparavant, un ancien soldat avait été accusé d’avoir commis des crimes de guerre l’année dernière.
On le sait, l’Australie participe aux forces internationales dirigées par l’OTAN qui ont formé les forces de sécurité afghanes et combatté les talibans pendant deux décennies après le retrait du groupe militant du pouvoir en 2001.
Plus de 39 000 soldats de l’État des Kangourous ont servi en Afghanistan. De ce nombre, 41 d’entre eux sont morts.