L'Arabie Saoudite condamne les ambitions d'Israël pour continuer à occuper la frontière entre Gaza et Égypte

JAKARTA - L'Arabie saoudite condamne les ambitions d'Israël de continuer à occuper la frontière Pelestine dans le sud de Gaza, à proximité d'Égypte, en mettant ses militaires dans cette zone appelée Corridor de Philadelphie.

Citant Arab News, mercredi 4 septembre, les accusations provenaient du ministère saoudien des Affaires étrangères (Kemenlu) le mardi soir après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu ait déclaré qu’il maintiendrait l’armée israélienne dans le corridor pour un avenir.

« Le corridor de Philadelphie - ou plutôt, le point de fermeture sud (Gaza) - doit être entre nos mains. Il doit être fermé. Quelles autres dispositions n’assureront pas la démiliterisation que nous voulons », a déclaré Netanyahu récemment.

L'Égypte a souligné qu'elle n'accepterait pas la présence israélienne le long du couloir.

Le contrôle de cette zone a été un point critique majeur dans les négociations de cessez-le-feu et l’accord de libération des otages lors de l’agression israélienne à Gaza dans son onzee mois.

« Le gouvernement [l’Arabie saoudite] a mis en garde contre ces déclarations provocatrices et leurs conséquences pour saper les efforts de médiation », peut déclarer le ministère saoudien du Commerce dans un communiqué.

Les ambitions de Netanyahou de placer son armée dans le couloir ont bouleversé un certain nombre d’alliés israéliens qui pensent que cela pourrait être un facteur de retrait des accords dans le conflit palestinien-israélien.

Le président américain Joe Biden a également admis qu’Israël ne considère pas comme avant les négociations de cessez-le-feu et de libération d’otages.

Récemment, lorsqu’on lui a demandé par les journalistes si Netanyahu avait fait assez pour obtenir une fin au conflit, Joe Biden a répondu: « Non. »

Auparavant, Benny Gantz, un général de l’armée en service au cabinet de guerre d’Israël, avait finalement démissionné en juin 2024, critiquant l’attitude de Netanyahou au corridor de Philadelphie. Il a exhorté les progrès d’un accord visant à libérer les otages.

« L’histoire ne parle pas de Philadelphie, mais d’un manque de prise de décision vraiment stratégique », a déclaré Gantz.