L’ESA transfère son avion BepiColombo à une nouvelle piste pour atteindre Mercure en 2026
JAKARTA – L’Agence spatiale européenne (ESA) s’efforce de résoudre le problème qui a empêché le propulsor BepiColombo, l’avion qui observe Mercure, d’être incapable d’exploiter à sa pleine puissance depuis avril.
Après plusieurs mois d’enquête, les techniciens de recherche ont découvert la source du problème. Ils ont également trouvé une solution qui pourrait amener BepiColombo à une nouvelle voie afin que le vaisseau spatial puisse atteindre Mercure.
Sur la base des observations des techniciens, il y a un courant électrique inattendu entre le panneau solaire du modèle de transfert de mercure (MTM) et les unités conçues pour extraire de puissance. Avec l’émergence de ce courant électrique, la puissance de la propulsion électrique est réduite.
L’équipe dynamique de l’ESA a trouvé une solution pour surmonter ce très basse puissance de propulsion. L’ESA a expliqué qu’elle utiliserait de nouvelles voies pour pouvoir défendre la mission BepiColombo avec une puissance de propulsion basse.
« Nous avons conclu que les propulseurs électriques de MTM fonctionneront toujours sous la puissance de propulsion minimale nécessaire pour entrer en orbite autour de Mercure en décembre 2025 », a déclaré Santa Martinez, responsable de la mission BepiColombo ESA.
Les ingénieurs changeront la vitesse et la direction de l’avion lors de la quatrième, cinquième fois en décembre de cette année et de la sixième fois en janvier de l’année prochaine. Le plan est déterminé pour que BepiColombo soit en harmonie avec l’orbite de mercure autour du Soleil.
Avant de changer de vitesse et de direction de l’avion, MTM allumera son propulseur de septembre à octobre de cette année. De l’un des vols intersection effectués par BepiColombo, le sixième vol sera le pic car l’avion se tournera vers une nouvelle voie.
En se déplaçant vers la nouvelle piste, l’ESA estime que l’avion pourrait arriver sur Mercure en novembre 2026. Si son vol réussit, l’ESA et l’Agence aérospatiale japonaise (JAXA) collaboreront à l’exploration du mercure.