Israël et le Hamas parviennent à un cessez-le-feu pour la vaccination contre la polio
JAKARTA - Le groupe militant palestinien Hamas a approuvé un cessez-le-feu humanitaire de sept jours sur Gaza pour le programme de vaccination contre la polio, selon le site d'informations arabe basé à Londres, Al-Araby Al-Jugo.
Les médias ont déclaré que le porte-parole du Hamas, Jihad Taha, avait déclaré dans une interview que le groupe militant palestinien avait exhorté toutes les parties à poursuivre l’initiative de cessez-le-feu.
La raison en est qu’Israël ne devrait pas « éviter ou retarder et proposer des alternatives en déterminant un lieu où commencer le processus de vaccination et ne s’engage pas à un cessez-le-feu humanitaire », cité dans le Times d’Israël du 30 août.
Les médias citent une source non identifiée égyptienne, estimant qu’un cessez-le-feu commencera dans quelques jours, durant toute la journée pendant 3-5 jours, à part les endroits de la bande de Gaza où les forces de défense israéliennes opèrent.
Le cessez-le-feu, dont l’Égypte et les États-Unis auraient été discutés la semaine dernière, serait séparé de l’accord israélo-hamas, car les pourparlers n’ont pas abouti à une percée.
Les Nations Unies se préparent à vacciner environ 640 000 enfants à Gaza après que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré qu’un bébé de 10 mois avait été paralysé par le virus de la polio de type 2, le premier cas dans la région en 25 ans.
Plus tôt, la chaîne israélienne Channel 13 a rapporté que Jérusalem avait accepté un cessez-le-feu humanitaire temporaire dans la bande de Gaza afin de faciliter la vaccination contre la polio.
Selon le rapport, la décision a été prise à la demande du secrétaire d’État américain Antony Blinken lors de sa visite la semaine dernière.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef de la sécurité auraient approuvé cette décision sans en informer le ministre du Cabinet de sécurité.
Par ailleurs, le bureau du Premier ministre a nié avoir ratifié le cessez-le-feu, mais a confirmé qu’il avait approuvé « la nomination de certaines zones de la bande de Gaza ». On prétend que cette décision a été transmise par le cabinet de sécurité et reçoit son soutien.