Des dizaines de démocrates dénoncent le discours du Premier ministre israélien Netanyahu

JAKARTA - Près de 50 membres du Congrès américain n'assisteront pas au discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

Sur la base des chiffres de CNN, il y avait 39 noms de députés absents et neuf noms de sénateurs absents. CNN rapporte que la direction du Parti démocrate estime que plus de 80 démocrates de la RPD boycotteront le discours.

Le président des relations étrangères du Sénat Ben Cardin présidera le discours de Netanyahu après que les vice-présidents Kamala Harris et Patty Murray ont refusé.

De nombreux démocrates de la Chambre des représentants et du Sénat ont déclaré qu’ils n’assisteraient pas au discours de Netanyahu.

L’ancienne présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a annoncé mercredi 24 juillet matin, heure locale, qu’elle ne serait pas présente et choisissait de rencontrer les familles d’otages.

Parmi les qui ont boycotté figuraient la sénatrice Elizabeth Warren, le sénateurick Durban, le sénateur Bernie Sanders, le rép. Jan Schakowsky, le rép. Alexandria Ocasio-Cortez, le rép. Jim Clyburn et le rép. Ilhan Omar.

Le discours de Netanyahou devrait se concentrer sur la coordination de la réponse d’Israël et américaine à la situation instable au Moyen-Orient, où il y a le danger d’une guerre à Gaza qui s’étendra vers un conflit régional plus large.

Le Premier ministre israélien devrait également utiliser son discours pour appeler à une action plus forte contre l’Iran, qui soutient les combattants du Hamas et du Hezbollah libanais et a suscité les critiques américaines sur leurs derniers progrès nucléaires.

Bien que la visite ait été organisée par des dirigeants républicains au Congrès, cette visite ne serait probablement pas trop contrasteuse par rapport à 2015, lorsque les Républicains ont exclu le président Barack Obama et ont invité Netanyahou au Congrès pour critiquer les politiques du Parti démocrate en Iran.

Cette fois, Netanyahu tentera de renforcer ses anciennes relations avec le Parti républicain, mais tentera également d’apaiser les tensions avec Biden, sur lesquelles il s’appuyera pour les six mois restants du mandat présidentiel.

Il a également dû contacter la vice-présidente américaine Kamala Harris, qui a parfois plus que son patron lorsqu’il a critiqué Israël pour le nombre de victimes civiles palestiniennes à Gaza.

Les activistes ont promis de faire des manifestations de masse, et le bâtiment du Capitole entouré de fortes clôtures et de nouvelles policières. Des dizaines de routes à Washington ont également été fermées mercredi.