Les États-Unis et le Royaume-Uni ont cessé d'accuser l'UNRWA après qu'Israël s'engage à l'attentat du 7 octobre

JAKARTA - La Grande-Bretagne, les États-Unis et plusieurs pays ont décidé de suspendre temporairement le financement de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) après qu'Israël a accusé plusieurs membres du personnel de l'UNRWA d'être impliqués dans l'attaque du 7 octobre.

L’Italie, l’Australie, le Canada et la Finlande ont également annoncé qu’elles s’arrêteraient temporairement pour financer l’UNRWA, après qu’il y ait eu des affirmations selon lesquelles plusieurs membres de l’ONU étaient impliqués dans des attaques du Hamas contre Israël.

Suite aux accusations israéliennes, l’UNRWA a annoncé vendredi avoir licencié plusieurs de son personnel sur des soupçons d’implication dans l’attaque israélienne du 7 octobre.

Le ministère britannique des Affaires étrangères a rapporté samedi, cité par Antara, que le Royaume-Uni « suspendrait temporairement le financement de l’UNRWA tout en examinant les allégations ».

“Nous restons engagés à fournir l'aide humanitaire aux Citoyens de Gaza dont ils ont vraiment besoin.”

Le ministre finlandais du Commerce et du Développement des Affaires étrangères Ville Tavio a annoncé samedi que son pays suspendrait le financement de l’agence de l’ONU en raison des accusations d’Israël.

« Cette affaire doit faire l’objet d’une enquête approfondie », a déclaré le ministre.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé vendredi à une enquête « rapide » sur les accusations israéliennes contre le personnel de l’UNRWA.

L'UNRWA n'est pas seulement l'organisation de l'ONU ciblée par Israël, mais aussi par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Israël a mené des frappes aériennes et terrestres sans fin sur la bande de Gaza depuis une attaque transfrontalière du Hamas le 7 octobre, qui, selon Tel Aviv, a tué 1 200 personnes.

Au moins 26 083 Palestiniens sont morts, pour la plupart des femmes et des enfants, et 64 487 personnes ont été blessées.

Les attaques israéliennes ont également amené 85 pour cent de la population de Gaza à se déplacer dans un contexte d’une crise alimentaire, d’eau potable et de drogues, tandis que 60 pour cent des infrastructures de la poche palestinienne sont endommagées ou détruites, selon les Nations Unies.