Le Premier ministre Netanyahu rejette les exigences du Hamas en matière de libération d'otages : Si cela est approuvé, notre armée sera perdue
JAKARTA - Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que l’acceptation des conditions proposées par les groupes militants palestiniens ne rendrait que la lutte et les sacrifices militaires de son pays en vain, il n’y a aucune garantie de sécurité pour les citoyens israéliens.
Le Premier ministre Netanyahu a souligné dimanche qu’il n’accepterait pas la demande du Hamas de mettre fin à la guerre en échange de la libération des otages israéliens détenus à Gaza.
« Je travaille sur ça tout le temps. Mais pour clarifier: je rejette les conditions brutes de remise des monstres du Hamas », a-t-il déclaré, cité par CNN le 22 janvier.
Le Premier ministre Netanyahu a ajouté que le Hamas avait exigé la fin de la guerre, la libération de prisonniers palestiniens et le retrait des troupes israéliennes de Gaza en échange de la libération des otages.
« Si nous acceptons cela, nos soldats sont en vain. Si nous acceptons cela, nous ne pourrons pas garantir la sécurité de nos citoyens », a déclaré le Premier ministre.
En vertu d’un accord négocié fin novembre par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, plus de 100 des quelque 240 otages emprisonnés à Gaza lors de l’attaque militante du Hamas du 7 octobre ont été libérés en échange de la libération de 240 Palestiniens détenus à Gaza. prisons israéliennes, cité par Reuters.
Depuis lors, le Premier ministre Netanyahu a fait face à une pression croissante pour assurer la libération de 136 otages toujours détenus.
Dans sa déclaration dimanche, le Premier ministre Netanyahu a également réitéré qu’il exigeait « un contrôle sécuritaire total d’Israël sur toute la partie occidentale de la Jordanie ».
Il s’opposait également fermement à des « pressions internationales et internes » pour changer cette position et continuerait à le faire.
Par ailleurs, le haut responsable du Hamas, Sami Abu Zuhri, a déclaré à Reuters que le refus du dirigeant israélien de mettre fin à l’attaque militaire à Gaza signifiait qu’il n’y avait aucune chance pour le retour des prisonniers (Israéliens).