Les Revendications Pourraient Enrichir L’uranium Jusqu’à 60 Pour Cent, Ali Khamenei: L’Iran Ne Reculera Pas Sur Le Nucléaire
JAKARTA - Au milieu de la poursuite incertaine de l’accord nucléaire conjoint de 2015 (JCPOA) signé par l’Iran avec les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, l’Allemagne, la France, la Chine et l’Union européenne, le Guide suprême Ira ali Khamenei a publié une déclaration controversée.
Lors d’une réunion de 88 membres de l’Assemblée des experts à Téhéran lundi, heure locale, Khamenei a déclaré que son pays ne reculerait pas dans la poursuite des droits de son programme nucléaire.
Pour ne pas être en reste, Ali Khamenei a également déclaré que l’Iran est capable de traiter l’uranium jusqu’à 60 pour cent de pureté, pour un usage civil.
« Comme d’autres questions, la République islamique ne reculera pas sur la question nucléaire et continuera d’aller de l’avant en fonction des besoins des pays actuels et futurs », a-t-il déclaré, s’adressant à Anadolu.
Il a dit que l’Iran ne cherchait pas d’arme nucléaire. Toutefois, s’ils décident de le produire, il mentionne catégoriquement que rien ne peut l’empêcher.
« Les clowns sionistes internationaux disent qu’ils ne permettront pas à l’Iran de produire des armes nucléaires », a-t-il dit, en référence au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
« Tout d’abord, si nous avons de telles intentions, même ceux qui sont plus forts que lui ne seront pas en mesure de nous arrêter », a déclaré Khamenei.
En ce qui concerne la réduction des engagements de l’Iran en vertu de l’accord nucléaire de 2015, Khamenei a déclaré que Téhéran reviendrait à la pleine conformité lorsque d’autres signataires rempliraient leurs obligations.
Il a également appelé le gouvernement et le parlement dirigés par Hassan Rouhani à résoudre leurs différends, dans la mise en œuvre d’une loi récemment adoptée visant à contrer les sanctions américaines.
Dans le cadre de cette législation, l’Iran doit mettre fin à la mise en œuvre de l’Accord additionnel de non-prolifération (TNP) le 23 février, limitant ainsi l’accès de surveillance du chien de garde nucléaire des Nations Unies, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) aux sites nucléaires iraniens.