Les critiques du président Erdogan, le Premier ministre Netanyahu au génocide kurde et au prison des journalistes

JAKARTA - Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que le président Recep Tayyip Erdogan devrait être la dernière personne à faire écho à son pays, faisant allusion au génocide de citoyens kurdes et à la prison de journalistes, en réponse aux commentaires du dirigeant turc.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que les actions du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne sont pas différentes de celle du dirigeant naziste Adolf Hitler, comparant l’attaque israélienne à Gaza avec le traitement par les Nazis contre les Juifs.

« (Le président) Erdogan, qui a commis le génocide contre les Kurdes, qui détient un record mondial pour avoir emprisonné des journalistes qui s’opposent à son gouvernement », a déclaré le Premier ministre Netanyahu dans un communiqué.

« (Ia) C’est la dernière personne à nous apprendre la moralité », a-t-il poursuivi.

« L’IDF est l’armée le plus moral au monde, qui combattit et éradique l’organisation la plus odieuse et brutale au monde, le Hamas, qui commet des crimes contre l’humanité et Erdogan l’adorne et accueille ses hauts fonctionnaires », a critiqué Netanyahu, cité par The Guardian.

Le président israélien Isaac Herzog, dans son post sur les réseaux sociaux X, a condamné les commentaires du président Erodgan et l’a décrit comme très offensant contre les Juifs.

« Je condamne fermement et rejette complètement les paroles du président turc Erdogan. Tout au long de l’histoire de l’humanité, l’Holocauste s’est établi en sa fureur et sa grandeur, et ses paroles offensent fortement tous les Juifs du monde entier, ainsi que le souvenir des millions de Juifs tués entre les mains des nazis », a-t-il écrit.

Le président Erdogan est connu pour critiquer sévèrement Israël pour ses actions en Palestine, pour se battre pour l’indépendance palestinienne et pour appeler à une solution à deux États concernant le conflit en cours. La Turquie elle-même est au bord de la normalisation des relations avec la Turquie, avant le début d’un nouveau conflit à Gaza à la suite de l’attaque du 7 octobre dans le sud d’Israël.

Malgré ses critiques contre Israël, la Turquie maintient toujours des relations commerciales, suscitant ainsi de fortes réactions de la part de l’opposition et de l’Iran.