L’armée Sud-coréenne Arrête Des Délinquants Frontaliers De Corée Du Nord Dans Une Zone Démilitarisée
JAKARTA - L’armée sud-coréenne a annoncé qu’elle a procédé à l’arrestation d’un individu nord-coréen, qui a traversé une frontière fortement gardée sans permission, mardi 16 février, heure locale.
La violation de la frontière aurait le potentiel de défections, dans un contexte de blocage régional prolongé en Corée du Nord, lié à la pandémie covid-19.
L’oran a été retrouvé mardi matin près d’un poste de contrôle sur le côté est de la zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux Corées. Cela a déclenché une opération de recherche urgente », a déclaré à Reuters un chef d’état-major interarmées militaire sud-coréen (JCS).
« Nous avons arrêté l’individu non identifié et menons une enquête aux fins de l’enquête », poursuit le communiqué.
La Corée du Nord est connue pour appliquer des blocages prolongés pendant la pandémie covid-19, qui a causé le nombre de transfuges à arriver en Corée du Sud au cours de la dernière année, le plus bas de l’histoire.
« Environ 200 Nord-Coréens se sont installés dans le Sud l’année dernière, en baisse d’environ 80 pour cent par rapport à 2019 », a déclaré le ministre de l’Unification Lee In-young, citant la fermeture des frontières du pays fermé en Janvier 2020.
Le dernier cas connu du public a eu lieu en novembre de l’année dernière, lorsqu’un Nord-Coréen a fait défection vers le Sud via la DMZ orientale.
Les relations transfrontalières se sont détériorées après le blocage des pourparlers de dénucléarisation entre Pyongyang et Washington en 2019. Le conflit a éclaté en septembre, après que les forces nord-coréennes ont abattu un responsable sud-coréen des pêches disparu en mer, déclenchant un tollé public et politique dans le Sud.
En juillet, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a déclaré l’état d’urgence et fermé une ville frontalière après que quelqu’un présentant des symptômes de COVID-19 a franchi illégalement la frontière du sud au nord.
On sait que la Corée du Nord n’a pas confirmé le cas du COVID-19, dont Séoul doute compte tenu des relations nord-coréennes actives avec la Chine, où le coronavirus est apparu pour la première fois.