Kaja Kallas Sera La Première Femme Premier Ministre D’Estonie
JAKARTA - L’Estonie entrera dans l’histoire, avec l’accord entre les deux plus grands partis politiques du pays pour nommer Kaja Kallas (43 ans) au poste de premier ministre. C’est la première fois que le gouvernement du pays est dirigé par des femmes.
Le parti réformiste de centre-droit et le Parti central de gauche, qui est un parti d’opposition, ont accepté d’élire Kallas pour remplacer l’ancien cabinet dirigé par Juri Ratas, impliqué dans une affaire de corruption.
Plus tard, les deux partis recevront sept sièges ministériels en plus du poste de premier ministre, sur un total de 15 personnes au sein du cabinet gouvernemental. En plus d’être majoritaire avec 105 sièges au Parlement de Riigikogu, a rapporté Euronews.
Plus tôt cette année, le président estonien Kersti Kaljulaid devait nommer Kallas premier ministre, conformément à l’aggravation de la situation de la pandémie du virus corona dans le pays.
Sans parler de la tourmente économique due à la pandémie et au scandale de corruption, ce qui rend Kaljulaid, qui est la première femme présidente de ce pays, encore plus convaincue de nommer Kallas. Même le parti politique dirigé par Kallas, le Parti réformiste de centre-droit, a remporté les élections estoniennes de 2019.
Kaja Kallas est avocate et ancienne membre du Parlement européen, fille de Siim Kallas, l’un des fondateurs du Parti réformiste, ancien Premier ministre estonien et ancien commissaire de l’Union européenne. Kaja Kallas dirige le Parti réformiste depuis 2018.
Un certain nombre de postes clés au sein du cabinet Kaja Kallas seront également occupé par des femmes, à savoir le ministre des Finances qui sera occupé par l’homme politique du Parti réformateur Keit Pentus-Rosimannus et le ministre des Affaires étrangères qui sera occupé par la diplomatie Eva-Maria Liimets.
A noter que malgré sa victoire aux élections de 2019, Kallas et le Parti réformiste n’ont pas réussi à tenir le gouvernement. Le Jury Ratas avec le soutien d’une coalition à trois partis, sans le Parti réformiste a réussi à former un gouvernement.
Ratas et son cabinet ont démissionné le 13 janvier à la suite d’une escroquerie impliquant de hauts responsables du parti soupçonnés d’avoir accepté des dons personnels au parti. En contrepartie, une aide politique au développement immobilier dans le quartier portuaire de tallinn, la capitale estonienne.