Indef: Le Budget De L’Etat 2021 « a Besoin De Guérison »
JAKARTA - L’impact de la pandémie COVID-19 a finalement mis l’économie indonésienne au bord de la récession. La croissance économique au deuxième trimestre de 2020 s’est contractée de 5,32 p. 100 et, au troisième trimestre, de moins 3,49 p. 100. Cette condition indique que la reprise économique est en cours.
Le directeur exécutif de l’Institut pour le développement de l’économie et des finances (INDEF), Tauhid Ahmad, a déclaré que, bien qu’il y ait déjà une tendance à la reprise économique, le budget national des recettes et des dépenses (APBN) pour 2021 doit encore être guéri.
« Cela est dû à plusieurs facteurs. Premièrement, les recettes de l’État en 2021 se sont élevés à 1 473,6 billions de rp ou ont diminué de moins 21,9 % par rapport à avant la pandémie », a-t-il déclaré lors d’une discussion virtuelle, lundi 23 novembre.
En outre, M. Tauhid a déclaré qu’en 2021 il ne s’était pas complètement rétabli, même s’il y avait eu des améliorations par rapport au décret présidentiel 72 de 2020.
« La pression en 2020 aura des implications en 2021 », a-t-il expliqué.
Puis, a déclaré Tauhid, les dépenses de l’Etat en 2021 qui s’est élevé à Rp2.750 billions, une augmentation de 8,3 pour cent par rapport à avant la pandémie. Toutefois, il y a eu une augmentation de 0,39 pour cent par rapport au décret présidentiel 72 de 2020.
« Mais malheureusement, les dépenses régionales de transfert sont laissées dans la phase de reprise économique où par rapport à avant la pandémie était de moins 7,2 pour cent (APBN 2020), at-il dit.
La structure prioritaire de l’APBN 2021 comprend également un programme budgétaire qui ne fait pas avancer le scénario de reprise économique en 2021. En fait, a déclaré M. Tauhid, le plan de relance devrait encore exiger un budget plus élevé pour les fonctions économiques, d’infrastructure et sociales.
« Le déficit budgétaire fixé en 2021 est de 5,7 pour cent du PIB, mais l’augmentation est très élevée, à savoir 227,6 pour cent par rapport à avant la pandémie, bien qu’il soit inférieur au décret présidentiel 72 de 2020 qui est moins 3,61 pour cent, at-il expliqué.