Trois Missionnaires Libérés Par Des Ravisseurs Haïtiens, Les États-Unis Poursuivent Leurs Efforts Pour Libérer Un Autre Otage.

Trois missionnaires enlevés en Haïti en octobre ont de nouveau été libérés, ont déclaré lundi le département d’État américain et le groupe missionnaire basé dans l’Ohio qui a organisé le voyage du groupe dans ce pays des Caraïbes.

« Nous remercions Dieu que trois autres otages aient été libérés hier soir. Les personnes libérées sont en sécurité et semblent bien se porter », a déclaré Christian Aid Ministries, basé dans l’Ohio, dans un communiqué.

Pendant ce temps, le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a confirmé lundi la libération, ajoutant que les États-Unis continuaient de travailler pour obtenir la libération d’un autre otage.

Par ailleurs, le porte-parole de la police nationale haïtienne, Garry Desrosiers, a déclaré que les trois hommes avaient été libérés dimanche soir. Cependant, il a refusé de fournir des détails supplémentaires, citant la sécurité des otages restants.

Seize Américains et un Canadien, dont cinq enfants, ont été enlevés après avoir visité un orphelinat. L’incident a mis en lumière le grave problème des enlèvements en Haïti, qui s’est aggravé ces derniers mois sur fond de troubles économiques et de bouleversements politiques.

Le mois dernier, deux des 17 missionnaires chrétiens américains et canadiens retenus en otage en Haïti ont été libérés. Il n’y a pas eu plus de détails à ce sujet, les autorités de sécurité haïtiennes confirmant la nouvelle de la publication.

« Nous sommes conscients que deux otages en Haïti ont été libérés », a déclaré Christian Aid Ministries, basé dans l’Ohio, dans un communiqué.

À noter, les responsables ont précédemment déclaré qu’un gang connu sous le nom de 400 Mawozo avait exigé une rançon de 1 million de dollars par personne retenue en otage. Un homme qui s’est identifié comme un chef de gang a déclaré dans une vidéo publiée sur YouTube qu’il n’avait aucun scrupule à tuer des otages s’il n’obtenait pas ce qu’il voulait.