Disperser Les Manifestants Sur Les Restrictions Du Virus Corona, La Police Bruxelloise Tire Des Canons à Eau Et Des Gaz Lacrymogènes
JAKARTA - La police a tiré des gaz lacrymogènes et utilisé des canons à eau dimanche pour disperser les manifestants qui ont jeté des pierres et des feux d’artifice contre les policiers alors que les manifestations à Bruxelles contre les restrictions imposées par le gouvernement en matière de COVID-19 devenaient violentes.
Initialement, plusieurs milliers de manifestants ont défilé pacifiquement à travers le centre de la capitale belge jusqu’à un quartier qui abrite le siège d’un certain nombre d’institutions de l’UE, où les manifestations ont atteint leur point final.
Dans la région, un groupe de manifestants portant des foulards noirs et scandant « liberté » (liberté) a commencé à jeter des pierres sur la police, qui a réagi avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau, selon des images et des rapports de journalistes de Reuters, cités le 6 décembre.
Les manifestants protestent contre une règle imposée en octobre qui oblige les gens à présenter un laissez-passer COVID-19 pour accéder aux bars et aux restaurants.
« Je ne supporte aucune discrimination d’aucune sorte, et maintenant il y a un permis de vaccination qui est discriminatoire, les sanctions pour les soignants (non vaccinés) sont également discriminatoires, il y a la vaccination obligatoire qui se dirige vers nous », a déclaré un manifestant, professeur d’arts martiaux Alain Sienaort.
« C’est de la discrimination, alors nous devons la combattre. Nous ne voulons pas d’une dictature », a-t-il souligné.
Les manifestations font suite à de nouvelles mesures annoncées vendredi pour freiner l’un des taux d’infection les plus élevés d’Europe, notamment le port obligatoire du masque pour la plupart des enfants des écoles primaires et la prolongation des vacances scolaires.
A noter, fin novembre, un grand nombre de manifestants ont affronté la police à Bruxelles. Cela a entraîné des dizaines d’arrestations, des blessures parmi les policiers et des dommages matériels généralisés.